Profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif du Lupus Systémique au service de Médecine Interne B CHU de Treichville à Abidjan

Toumin CAMARA, Mamoudou CAMARA, Djibril SYLLA, Michel KONAN, Toussaint TOUTOU

Résumé


Introduction : Le lupus Systémique (LS) est une connectivite prédominant chez les femmes en âge de procréer avec un sexratio de 9 femmes pour un (1) homme ; [1] la gravité du pronostic est liée aux différentes manifestations viscéralesmais également au risque vasculaire due à l’inflammation chronique et à la corticothérapie au long cours. [2] Objectif : Décrire le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif au service de Médecine Interne B au CHU de Treichville à Abidjan.Patients et méthodes : Notre étude était réalisée dans le service de médecine interne du CHU de Treichville (Abidjan). Il s’agissait d’une étude rétrospective de type descriptif, d’une durée de 05 ans allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2018 qui avait porté sur les dossiers des patients lupiques. Le diagnostic était retenu sur la base des critères de L’ACR.Résultats : Durant la période d’étude, 1231 patients étaient hospitalisés parmi lesquels 27 patients avaient présenté le LES soit une fréquence de 2,19%. Le sex-ratio était de 8 F/1 H. l’âge moyen était de 35 ans. Les manifestations rhumatologiques à type d’arthrite (85,19 % des cas) portaient sur les articulations du coude, des genoux, des chevilles, du poignet et de l’épaule. Les manifestations cutanéo-muqueuses étaient notées chez 81,48 % des cas patients dominées par le rash malaire et la photosensibilité (27,27 % des cas). La néphropathie lupique était notée chez 44,44% des cas, et les désordres immunologiques chez 85,19% des cas. Les principaux anticorps spécifiques retrouvés étaient les AAN (85,19 % des cas), les anti-DNAn (85,19% des cas), les AC antigènes nucléaires solubles (70,37% des cas) : les réponses en Ac anti-Sm (59,25% des cas). Dans notre étude l’association le Lupus systémique et la Sclérodermie étaient observées dans 36,36 % des cas.Les traitements utilisés étaient de l’hydroxychloroquine chez 7,40% des cas et la prednisone (3,70% des cas) avec une survie globale moyenne de 66,67% des cas en cinq ans.Conclusion : Cette étude rétrospective de type descriptif a porté sur les dossiers des patients souffrant de LES, du service de Médecine Interne du CHU de Treichville. Les résultats obtenus ont montré la présence du lupus dans le service car les cas sous diagnostiqués sont de mieux en mieux diagnostiqués. Elle confirme également une prédominance féminine, une augmentation de la fréquence chez les jeunes. Les manifestations rhumatologiques et cutanées ont dominé le tableau clinique. Mots clés : Lupus Systémiques, fréquence, traitement, évolution, Abidjan.

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Références


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